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 Témoignage d'Améthyste

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Martine
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Martine


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Date d'inscription : 16/09/2005

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MessageSujet: Témoignage d'Améthyste   Témoignage d'Améthyste EmptyVen 23 Jan - 21:06

Témoignage d’Améthyste

Note de l’administrateur :

Nous nous devons d’avertir les lecteurs qu’il s’agit d’une expérience d’éveil magnifique mais qui est survenue dans des circonstances particulièrement violentes qui pourraient heurter certaines sensibilités.

Voici donc le témoignage d’Améthyste :

ll y a une vingtaine d’années, j’ai eu une expérience qui a changé ma vie, je crois avoir vécu le pire et le meilleur en 24 heures.

Quelques jours avant mes 18 ans, j’ai été invitée à l’anniversaire d’une copine du même âge que moi. Ses parents étaient partis en vacances et elle avait invité chez elle toutes sortes de personnes, dont certaines rencontres de bar, des hommes de 30 à 45 ans, pas très fréquentables. J’étais moi-même invitée et je m’y suis rendue, admirant le cran de cette fille d’organiser une telle fête. Lorsque un couple ami a quitté la soirée avant l’heure, je leur ai demandé de les suivre, je ne me sentais pas en sécurité. Un de ces hommes, X..., la quarantaine bien tassée, ancien « taulard », s’intéressait à moi déjà depuis quelque temps, c’était un homme violent qui faisait sa loi dans ce milieu désocialisé.

Mes amis habitaient un studio à quelques centaines de mètres de là. À peine une heure après être arrivés chez eux, une voiture freina en bas de l’immeuble, les portières claquèrent et des voix d’hommes se firent entendre. Mon ami éteignit les lumières et la télé de l’appartement et nous fit signe de nous taire, supposant que c’était peut-être ce X... Je sentais que c’était lui, il devait être furieux que je sois partie à l’anglaise et il me cherchait. On les entendit monter les escaliers quatre à quatre, il frappa d’abord à la porte en criant d’ouvrir et en hurlant : « Je sais que tu es là ! » Nous ne disions rien, je crois que mes amis étaient aussi paniqués que moi, et soudain un bruit énorme, la porte vola en éclats. X... l’avait défoncée d’un coup d’épaule. Je n’avais nulle part où me cacher, ce n’était qu’une petite pièce, un vrai piège à rats. En deux secondes il se rua sur moi et me mit un couteau sous la gorge, je me mis à pleurer de terreur. Il me dit : « Arrête de chialer, je ne supporte pas ça ! » Je me contrôlai de mon mieux, je passai les doigts entre ma gorge et la lame, son regard me terrifiait, il était comme fou. « Tu vas venir avec nous. » La lame s’éloigna de mon cou, je crois qu’il m’a attrapée par les cheveux et m’a poussée devant lui. J’ai eu deux doigts découpés jusqu’à l’articulation par le couteau, le sang coulait mais je ne sentais rien. J’étais comme anesthésiée. Je connaissais deux des trois hommes qui l’accompagnaient, j’implorai l’un d’eux du regard, c’était quelqu’un de gentil mais il baissa les yeux et ne dit rien, c’était lui le chauffeur de la voiture. Je montai à l’arrière et la voiture démarra, je me demandai où nous allions. Je compris très vite que nous retournions dans la maison de l’anniversaire.

Je ne dis pas un mot, je ne pleurais pas et j’essayais de me faire la plus petite possible. Arrivés dans la maison, X... commanda : « Maintenant fais-nous à manger, et sers nous à boire. » Je crois que j’ai essayé de faire bonne figure, mais à un moment je ne sais pourquoi, il explosa à nouveau et me menaça. Il appuya la pointe de la lame sur ma poitrine et, tout en me lançant des regards de haine, il me dit : « Tu sais, moi, les gens, je les tue avec le sourire », et la lame appuya plus fort, elle me fit mal à ce moment-là. La peur monta encore d’un cran.

Il était fou furieux, je le voyais dans ses yeux . J’ai vu qu’il allait me tuer, je n’avais aucune issue, j‘ai su que j‘allais mourir. Alors la peur a atteint un degré insoutenable et j’ai lâché. J’ai accepté la mort et en un instant, la peur a disparu. J’ai vécu alors la plus belle expérience de ma vie. En un instant j’ai ressenti , ou plutôt non, j’étais l’état de paix. Ce n’était pas de l’ordre de l’émotionnel, c’était ma conscience qui était cela. Puis ce que j’appelle conscience s’est agrandi de façon extraordinaire, je percevais à la fois cet homme avec son couteau qui appuyait sur ma poitrine, les autres hommes dans la pièce, mais également la maison, le monde et les étoiles jusqu’aux confins de l’univers, j’étais une avec les astres, je sentais chaque étoile, j‘était tout cela. Il n’y avait aucune séparation. J’ai su que tout est harmonie et perfection, le bien et le mal n’existe pas, j’ai su que ma mort n’avait aucune importance ; en fait, que je meure ou pas, c’était juste pareil, c’est le mot que j’ai « entendu », bien que rien ne soit dit. Et je me suis entendu dire à cet homme : « Si tu tues les gens avec le sourire, alors je mourrai avec le sourire . » J’ai souri avec une telle douceur ! En cet instant je n’étais qu’amour. J’ai senti instantanément que sa colère disparaissait, il retira sa lame, et je compris que je ne mourrai pas à ce moment là. Ma conscience est revenue à un état ordinaire et parallèlement la peur m‘a envahi de nouveau.

Je ne me souviens pas des détails de la soirée, j’ai fini de préparer un plat, il m’ a offert à boire après le repas et je crois que j’ai été droguée. À un moment, il m’a amenée dans la chambre des parents de la jeune fille, il a posé le couteau sur la table de nuit et m’a violée. Je crois que cet homme était fou. Au cours de la nuit je me souviens qu’il m’a demandée en mariage ! Il a fini par s’endormir, je n’osais pas bouger, à peine respirer, de peur qu’il ne se réveille, je regardais le couteau sur la table de nuit et me demandais si je devais m’en servir, je n’ai pas essayé, parce que si j’avais raté... Au petit matin, je me suis enfuie, par ruse je crois, mes souvenirs sont vagues. Je suis retournée chez mes parents, je n’ai rien raconté, je n’en avais pas la force, j’ai juste réussi à dire que je devais partir loin, mon père a compris que c’était grave et a téléphoné à l’une de mes tantes. L’après-midi même, je suis partie pour ... Je me souviens être montée dans le train, mais je ne me souviens pas être arrivée à ..., je n’ai aucun souvenir des deux premiers mois là-bas, c’est comme un trou noir.

Je peux aujourd’hui en dire ceci :

Ce n’était pas une perte de conscience, quelque chose comme une fuite ou un bug du cerveau, c’était plutôt une conscience parfaite, extrême. Je n’avais plus d’émotions, plus de ressenti, il s’agissait plutôt d’états d’être, j’avais plutôt accès à des connaissances, mais rien à voir avec les savoirs intellectuels, tout ce que j’étais avait cette connaissance, c’était de l’ordre de l’expérience. D’ailleurs rien de ce que j’ai appris lors de cette expérience n’est depuis sujet à discussion. Je peux en parler mais je n’ai besoin de convaincre personne, peu importe les jugements extérieurs, pour moi ce sont des faits.

Je sais définitivement que je ne risque rien, je sais que rien n’est grave, je sais que tout est parfait, je sais qu’il n’y a ni victime ni bourreau, qu’il n’y a que l’harmonie, je sais que la vie ne meure pas. Même si je n’ai pas un constant accès à cet état de conscience il me suffit de diriger mon attention dans cette direction pour avoir contact avec cette connaissance. Je me sens alors comme invulnérable, je sens une puissance qui n‘est pas de l‘ordre de la force mais qui est plutôt comme un incroyable pouvoir création. Et cela sans sentiment de supériorité, parce que cette puissance n’est pas à moi, elle est « moi » mais aussi tout ce qui est.

Cette expérience m’a dans un premier temps sauvé la vie, sans cet état de conscience je n’aurais jamais prononcé ces paroles et jamais dégagé cet amour qui ont calmé cet homme. Dans un second temps cela a changé ma vie, mais il m’aura malgré tout fallu 20 ans environ pour en retrouver la saveur. Pendant des années elle est restée comme en arrière plan, jamais disparue mais voilée par le brouhaha de ma tête
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