Témoignage de Monique
Bonjour,
Après avoir lu tous les merveilleux témoignages sur votre site, je voudrais également rapporter 2 expériences vécues, dont j’ai gardé un souvenir merveilleux.
La toute première fois, j’avais environ 35 ans (j’en ai 55 ), je m’étais assise sur un banc un soir d’été chez ma belle-mère. Tout le monde était parti se coucher et il était très tard. Je me sentais bien par cette douce nuit, et là je me suis mise à penser à mon beau-père décédé plus de 10 ans auparavant. Je me disais qu’il devait peut-être revenir en cet endroit où il adorait bricoler à l’époque.A ce moment précis, je me suis sentie comme "enveloppée" d’un amour infini, une puissance d’Amour incroyable ! Je ne pouvais plus bouger, comme emprisonnée entre des bras d’amour. C’était merveilleux, je ne sais combien de temps celà a duré, puis j’ai senti la "Présence" s’éloigner, et là j’ai pris peur, me rendant compte que je venais de vivre quelqe chose de surnaturel. Je suis partie vite me coucher en essayant de "raisonner" et rationnaliser ce qui venait de m’arriver. Je n’étais pas aussi ouverte que maintenant et même si j’ai toujours eu une grande Foi, je fuyais les enseignements des églises et religions quelles qu’elles soient, trouvant qu’elles étaient limitatives et ne pouvaient exprimer la totalité de ce qu’était réellement "Dieu",ou puissance Divine.
Puis l’année 2000, j’ai eu la douleur de perdre un frère, renversé par une voiture, puis une soeur, décédée d’un cancer en phase terminale. Je les chérissais tous les deux, comme mes autres frères et soeurs, mais avec ma soeur aînée, nous étions particulièrement proches. Toujours est-il que pendant sa maladie, dont elle connaissait l’issue fatale, elle m’avait fait la promesse de venir me chatouiller les doigts de pied après sa mort, pour me dire qu’elle était bien vivante dans un au-delà. Je lui ai demandé de me préciser quel pied elle me chatouillerait pour être bien sûre que ce serait elle, et elle m’a répondu le pied droit. Lors de son décès, fin novembre 2011, j’étais hélas très loin puisque je vivais pendant quelque temps en République centrafricaine, j’ai attendu pendant 2 mois ce signe d’elle, dans la douleur immense de son départ après celui tout aussi douloureux de mon frère, et malgré tout heureuse qu’elle ne souffre plus.
Ce signe n’arrivant pas, un soir j’ai formulé une prière, en disant simplement que j’acceptais qu’elle ne puisse pas me donner ce signe, qu’elle n’en avait peut-être pas le droit, mais que je ne demandais qu’une seule chose, c ’est qu’elle soit heureuse là où elle se trouvait. Après cette prière, je me suis sentie sereine, dans l’acceptation de son départ. Puis je suis allée me coucher, comme d’habitude bercée par tous ces bruits particuliers qui peuplent les nuits en Afrique, et là, au moment où je commençais à glisser dans le sommeil, j’ai senti quelque chose qui me chatouillait sous le pied droit, j’ai eu l’impression de me "réveiller" pour le gratter mais à ce moment j’ai entendu le rire de ma soeur éclater dans ma tête, et au même instant où j’ai pensé "Denise !" j’ai senti un chatouillement dans ma main droite, comme une confirmation. A partir de là, je me suis sentie sortir de mon corps et je savais qu’elle voulait me montrer quelque chose, j’ai pensé qu’elle voulait me rassurer sur mon frère Michel décédé un mois et quelques avant elle, mais là quand je me suis sentie quitter mon corps, j’ai eu très peur de ne pas pouvoir revenir,et je me suis sentie "retomber". Elle m’a fait comprendre (la communication était télépathique) qu’elle devait repartir, j’ai essayé de la retenir en lui tendant les bras, mais elle souriait et je comprenais que je devais la laisser aller, qu’ON lui avait permis de me faire ce cadeau. Ah oui, j’oubliais, il y avait une grande lumière dans la chambre et je voyais les rideaux se soulever comme lors d’une grande tempête. Puis tout s’est arrêté et je me suis assise dans le lit en pleurant de joie et de gratitude. J’ai réveillé mon mari en lui racontant ce que je venais de vivre et il m’a crue, tellement mon visage était plein de bonheur. Voilà, elle ne s’est plus jamais manifestée mais je n’en ai plus besoin, je sentais que j’avais reçu ce cadeau parce que j’avais cessé de penser à moi en demandant ce signe d’elle, c’est en pensant à elle que j’ai été exaucée.